Tlemcen :
exposition « récit d’une vie, récit d’une ville » de Sebaa Abdelaziz
artiste plasticien au palais de la culture en hommage à Djelloul Benkalfate.
Par
Gadiri Mohammed
L'exposition
de Sebaa Abdelaziz artiste plasticien à été ouverte ce mardi par Slimane Ouidène
directeur de la culture de la wilaya et en présence de Amine Boudefla
directeur du centre des arts et expositions (Carex) de El Koufia au palais de
la culture Abdelkrim Dali daira de Mansourah, visiteurs et artistes, en hommage
à Djelloul Benkalfate, un homme de culture (1903-1989), « récit d’une vie,
récit d’une ville ».
Cet artiste plasticien
autodidacte a une longue expérience, car, il a débuté dès son enfance en
s'intéressant beaucoup plus sur le patrimoine culturel, puis portraitiste, par
le crayonnage, puis de la peinture acrylique, et employant les différentes
techniques.
Le choix de cette
exposition d'une trentaine de tableaux d'Art portant sur le patrimoine culturel
de la région; ce patrimoine historique à sauvegarder, représente un legs
important de la civilisation.
Par ailleurs, une autre
exposition de Mme. Benkada Souad d'une dizaine d'œuvres porte sur les portraits
et les paysage.
Biographie
Djelloul
Benkalfate est né en 1903 dans le vieux quartier de Sidi El Ouzene du Tlemcen
médiéval. Il dort de l'école normale de Bouzareah en 1924 et fait partie de la
deuxième génération d'instituteurs indigène. Il enseigne d'abord à Ghazaouet
puis à Tlemcen à partir de 1930 (École Decieux puis École de la Gare).
Militant
syndicaliste, il participe aux luttes anciennes de la Cgt, et du syndicat
national des instituteurs. Avec l'aide de la municipalité socialiste de
Tlemcen, il crée l'Université populaire dont il sera directeur de 1952 à 1962.
Il prend sa retraite en 1967. Éperdument amoureux de sa ville , il crée
consacre de nombreux articles, exposés et conférences à l'histoire de
Tlemcen, ses monuments, son patrimoine, sa musique. En 1964, avec des amis il
crée la société de musique "Gharnata" dont il sera Président jusqu'à
sa mort. Il s'éteint le 19 novembre 1989 et fut enterré dans le vieux cimetière
de Cheikh Sidi Es Senouci, l'un des plus beaux du monde, sous les grands cyprès
au vert si sombre, comme il aimait tant à le rappeler.
"Pour nos enfants qui y sont nés, pour nos amis qui
désirent la mieux connaître, pour nous qui la chérissons, voici, dans un écrin
de verdure, un joyau qui brille de mille feux,
voici Tlemcen".
gadiri mohammed
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