Une opération de lâcher de 400 faisans a été effectuée à la réserve de chasse de Moutas, Tlemcen, ce mercredi 14 octobre 2009 en présence des cadres techniques de la conservation des forêts, du centre cynégétique, de la fédération de chasse, du parc national.
Cette opération rentre dans le cadre du repeuplement du gibier et enrichissement de la faune dans la région a souligné Fardheb le chef de bureau des espèces protégés des activités cynégétiques et chasse, (service de la protection faune et flore) à la conservation des forêts .
Dans ce même contexte, d’autres lâchers ont été effectuées notamment 250 faisans en novembre 2008 à la réserve de chasse, 500 autres faisans en septembre 2007 à la réserve de chasse, aussi 500 faisans en septembre 2006 à la forêt domaniale de Ziaten Yaghmoracen Ghazaouet monts des Traras centraux, en août 2005 800 faisans à la réserve de chasse et également 800 faisans à El Ftouh en août 2004.
Dans ce même cadre, il a été procédé au lâcher de 100 perdrix gambra au mois de août 2006 en forêt domaniale des Azails commune de Béni Snous, 300 cailles des blés en forêt domaniale de Zerdeb commune de Béni Smiel Ouled Mimoun et 150 autres cailles des blés en septembre 2007 à la réserve de chasse, en provenance du centre cynégétique de wilaya a-t-il expliqué ce responsable en plus.
Pour rappel, le faisan est une espèce sédentaire à comportement territorial printanier très marqué.
Au printemps, les oiseaux sont regroupés en ‘harems’ constitué d’un coq dominant le territorial et d’une ou plusieurs poules (2 à 10),parfois accompagnés d’un à deux coqs satellites.
En été, les poules qui mènent leurs jeunes rarement accompagnés d’un coq adulte. En automne, la cellule familiale se dissocie et ou assiste à des regroupements d’oiseaux d’âge et de sexes différents. En hiver, ils se forment les groupes de poules comportant 20 à 30 individus, tandis que s’accentuent les rivalités entre les coqs dont les dominants établissent leur territoire en fin de saison.
Une phase de pré lâcher du faisan dans la volière d’acclimatation pour permettre une adaptation graduelle des faisandeaux au nouveau biotope dans lequel ils seront libérés.
L’acclimatation se traduit par une atténuation du stress provoqué par le transport et le changement du milieu, ainsi que par le renforcement des liens sociaux entre les individus.
Gadiri mohamed 14 octobre 2009
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