Le Chahid Gadiri Ahmed, connu
sous le nom de Ahmed Chéraki, a été
parmi les premiers militants à Khémis,
commune de Béni Snous,
wilaya de Tlemcen, à militer et
sous le nom de Ahmed Chéraki, a été
parmi les premiers militants à Khémis,
commune de Béni Snous,
wilaya de Tlemcen, à militer et
à participer activement dès les premières heures
à la lutte de libération nationale
à la lutte de libération nationale
dans cette wilaya.
En effet, ce chahid connu dans le village de Khémis,
disposait
d'une épicerie de vente d'alimentation générale situé
juste en face du bureau de la caserne de la Section administrabe spécialisé Sas.disposait
d'une épicerie de vente d'alimentation générale situé
Les soldats de la caserne d'en face suivaient ces déplacements et
l'épiaient depuis des mois et ont remarqué
les entrées et sorties fréquents des clients et
citoyens dans cette épicerie
et avaient des doutes. Ils le connaissaient que c'est un militant actif et travaillait
avec les moudjahidines.
Et un de ces jours, au cours de l'année 1956,
les soldats l'ont ligoté et emmené loin du village
et l'ont abattu par balles, en compagnie du chahid Younsi.
Et après avoir été assassinés, les deux martyrs de la révolution ont été transportés dans
un camion militaire de type Gmc
et jetés à la place du centre du village de
Khémis, à l'effet de servir d'exemple et en même temps, faire peur à la population afin de ne pas intégrer les rangs des moudjahidines qui combattaient pour l'indépendance du pays.
Khémis, à l'effet de servir d'exemple et en même temps, faire peur à la population afin de ne pas intégrer les rangs des moudjahidines qui combattaient pour l'indépendance du pays.
Gadiri Ahmed dit Cheraki était le Premier qui avait été chargé de la diffusion de la copie de Proclamation du 1er Novembre 1954 au niveau de la vallée des Béni Snous lequel l'avait présenté pour traduction au Moudjahed et Officier au sein du Malg Lemkami Mohammed directeur de l'école primaire à l'époque selon les témoignages rapportées dans son livre intitulé " Les hommes de l'ombre
…Un extrait du Livre de
Mohammed Lemkami
Les Hommes de l'Ombre
Mémoire d'un Officier du MALG page 116 et 117...
Une nuit, très tard que je dormais profondément dans le logement de l'école que je venais d'occuper depuis seulement quelques semaines, j'avais été réveille par un bruit insolite. on grattait très faiblement, mais avec insistance a la porte. Encore assomme par le sommeil, je m'étais approche de la fenêtre. En regardant a travers les interstices des volets, j'avais reconnu l'une des personnes dehors. C'était l'épicier d'en face de l'école, Ahmed Gadiri dit Cheraki.
Au moment d'ouvrir la porte, ce dernier, le doigt sur la bouche, m'avait dit en chuchotant de ne pas allumer et de parler à voix base pour ne pas réveiller le directeur qui occupait l'appartement d'à côté. Avec Gadiri, il y avait encore deux autres personnes. Je les avais fait entrer sana mettre en marche le groupe électrogène. J'avais allumé une simple bougie.
Nous nous étions installé dans la salle à manger et j'avais préparé un thé à la menthe. Il y avait là Ahmed Gadiri l'épicier, SI Ahmed Houhou, tailleur d'habits traditionnels, SI Ahmed Madani, taleb qui aidait souvent son père, l'oncle de ma mère, dans son épicerie à la sortie de la mosquée. Le quatrième qui les accompagnait souvent, Boumediene Elghazi, était absent ce soir là. D'ailleurs, cette petite réunion n'était pas du tout programmée comme nous le faisons régulièrement depuis quelques semaines.
Effectivement, depuis mon installation comme instituteur dans mon village, nous avions très souvent, parfois deux ç trois fois par semaine, des réunion le soir dans mon logement. C'était des réunions où il était question de problèmes politiques. Comme ils ne comprenaient pas la langue française à l'exception de Boumédiène Elghazi, je leur traduisais et expliquais les articles du journal du MTLD, les directives qui venaient d'en haut. J'étais également chargé de rédiger le rapport mensuel qui partait ailleurs. Notre chef de cellule était Gadiri. Nous formions une petite cellule du parti d'à peine 5 membres. Après avoir débuté dans le parti à Maghnia vers 1949-1950, puis à Tlemcen jusqu'en 1954, j'avais intégré cette cellule à Khémis depuis seulement quelques mois. A vrai dire, n'ayant jamais payé une cotisation, je ne connaissais même pas mon propre statut. étais je considéré comme sympathisant, adhérent ou militant actif? je l'ignore encore à ce jour.
Ce soir là, dès que j'avais terminé de servir le thé, Gadiri avait sorti de dessous sa djellaba un long document qu'il m'avait demandé de traduire.
En le parcourant rapidement des yeux, j'avais commencé tout seul à comprendre enfin ce qui était arrivé ces derniers jour en Algérie. les autres avaient hâte de savoir. Ils étaient comme suspendus à mes lèvres. Je leur avais alors donné un résumé du contenu du texte avant de le reprendre paragraphe par paragraphe.
Le titre de ce document était: " Proclamation solennelle du Front de Libération Nationale appelant le peuple algérien au combat pour se libérer du joug colonial".
C'était finalement la fameuse
"Déclaration
du 1er Novembre 1954".
Enfin nous avions compris.
Enfin l'étincelle tant attendue avait eu lieu en Oranie comme sur l'ensemble du territoire algérien. …
Page 120
Enfin les choses étaient rentrées dans l'ordre et nous avions continué notre petite activité clandestine d'organisation de la population. Un soir de novembre 1954 Ahmed chraki Gadiri et son groupe habituel, avaient ramené un autre nouveau document à traduire. il portait en en tète "armée de libération nationale".
c'était le premier appel de cette dernière adressée sous forme de tract au peuple algérien. tout était devenu clair.
Page 136.
Le capitaine de la sas, installé dès le début du mois d'octobre 1955 avec un groupe de militaires à l'école même où j'avais enseigné, avait procédé à l'arrestation de plusieurs personnes à qui il avait fait subir d'atroces tortures avant de
les exécuter en pleine place du marché devant tout le monde.
Ahmed chraki Gadiri, Si Ahmed Madani Nghiouer,
Si Ahmed Houhou avaient été parmi les premiers martyrs. de peur de leur arriver la même chose,
certains du groupe avaient pris les devants
en rejoignant l'Aln.
C'était le cas de Boumédiène Elghazi.
Gadiri Ahmed Chéraki et Younsi
sont les premiers Chahids à être assassinés
à Béni Snous
cette commune des milles chahids.
ALLAH YARHAM ACHOUHADA
كان الشهيد قادري أحمد ، المعروف بأحمد الشراقي
من أوائل المسلحين في خميس بلدة بني سنوس
ولاية تلمسان ، للنضال والمشاركة الفاعلة منذ الساعات الأولى في النضال التحريري الوطني في هذه الولاية
وبالفعل ، فإن هذا الشهيد المشهور جدًا في قرية الخميس كان له
متجر بقالة عامة للأغذية يقع مباشرة أمام مكتب الثكنات التابع لقسم إدارة ساس المتخصص
وتبع جنود الثكنات المقابلة هذه التحركات و
كان يراقبه منذ شهور ولاحظ كثرة الدخول والخروج للعملاء والمواطنين في محل البقالة هذا وكان لديه شك وعرف أنه ناشط نشط وعمل
مع المجاهدين.
وفي أحد تلك الأيام عام 1956 قام الجنود بتقييده واقتادوه من القرية وقتلوه بالرصاص مع الشهيد يونسي.
وبعد اغتيالهما ، تم نقل شهيدي الثورة ضد الاستعمار الفرنسي في شاحنة عسكرية من نوع جي إم سي وإلقائها في مكان وسط قرية لخميس
لتكون قدوة وتخويف السكان حتى لا تنضم إلى صفوف المجاهدين الذين حاربوا من أجل استقلال البلاد
قديري أحمد الشراقي كان رئيس مسؤولاً عن توزيع نسخة إعلان 1 نوفمبر 1954 على مستوى وادي بني سنوس الذي قدمها للترجمة إلى المجاهد والضابط داخل الملغ لمقامي محمد مدير المدرسة الابتدائية آنذاك حسب الشهادات الواردة في كتابه "رجال الظل" (المرجع ص 116 و 117).
Gadiri Mohammed
traduction google
مقتطف من كتاب محمد لمقامي
رجال الظل
مذكرات ضابط في MALG الصفحة 116 و 117.
ذات ليلة، في وقت متأخر جدًا عندما كنت أنام بهدوء في سكن المدرسة الذي كنت أقوم به منذ بضعة أسابيع فقط، استيقظت على ضوضاء غير عادية. خدشوا الباب بشكل ضعيف جدا، ولكن بإصرار على الباب. ما زلت مذهولاً من النوم، اقتربت من النافذة. بالنظر إلى الثغرات الموجودة في الستائر، تعرفت على أحد الأشخاص في الخارج. قال أحمد قديري إنه كان البقال المقابل للمدرسة.
عند فتح الباب، همس لي الأخير بإصبعه على فمه ألا أشعل الضوء وأتحدث بصوت بسيط حتى لا يوقظ المدير الذي شغل الشقة المجاورة. إلى جانب القادري، كان هناك شخصان آخران. لقد سمحت لهم بالدخول دون تشغيل المولد. لقد أشعلت شمعة بسيطة.
كنا قد استقرنا في غرفة الطعام وقمت بصنع الشاي بالنعناع. كان هناك أحمد قديري البقال، أحمد حوحو، خياط الملابس التقليدية، أحمد مدني، طالب الذي غالبًا ما كان يساعد والده، عم أمي، في محل بقالة خارج المسجد. والرابع الذي كان يرافقهم في كثير من الأحيان، بومدين الغازي، كان غائبًا في ذلك المساء. علاوة على ذلك، لم يتم تحديد موعد هذا الاجتماع الصغير على الإطلاق كما كنا نفعل بانتظام لبضعة أسابيع.
في الواقع، منذ عملي كمدرس في قريتي، كنا نعقد اجتماعات في كثير من الأحيان، أحيانًا مرتين أو ثلاث مرات في الأسبوع، في المساء في مسكني. كانت هذه اجتماعات نوقشت فيها القضايا السياسية. بما أنهم لم يفهموا اللغة الفرنسية باستثناء بومدين الغازي، قمت بترجمة وشرح المقالات في صحيفة MTLD لهم، التوجيهات التي جاءت من الأعلى. كنت أيضًا مسؤولاً عن كتابة التقرير الشهري الذي يتم إرساله إلى مكان آخر. كان رئيس قديري. كنا خلية حزبية صغيرة من 5 أعضاء بالكاد. بعد أن بدأت في الحزب في مغنية حوالي 1949-1950، ثم في تلمسان حتى عام 1954، قمت بدمج هذه الخلية في خميس لبضعة أشهر فقط. لأقول الحقيقة ، لأنني لم أدفع أبدًا رسوم العضوية ، لم أكن أعرف حتى وضعي. هل اعتبرت متعاطفًا أو عضوًا أو ناشطًا نشطًا؟ ما زلت لا أعرف حتى يومنا هذا.
في ذلك المساء ، بمجرد أن انتهيت من تقديم الشاي ، أخرج القادري من تحت الجلابة وثيقة طويلة طلب مني ترجمتها. بتصفحه سريعًا بأم عيني ، كنت قد بدأت بمفردي لأفهم أخيرًا ما حدث في الأيام الأخيرة في الجزائر. كان الآخرون حريصين على المعرفة. كانوا مثل معلقة من شفتي. ثم أعطيتهم ملخصًا لمحتوى النص قبل استعراضه فقرة فقرة. وكان عنوان هذه الوثيقة: "إعلان رسمي لجبهة التحرير الوطني يدعو الشعب الجزائري للقتال لتحرير نفسه من نير الاستعمار".
كان أخيرًا "إعلان 1 نوفمبر 1954" الشهير.
أخيرا فهمنا. أخيرًا ، اندلعت الشرارة التي طال انتظارها في أوراني كما في كل الأراضي الجزائرية
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أخيرًا ، عادت الأمور إلى طبيعتها وواصلنا نشاطنا السري الصغير المتمثل في تنظيم السكان. في إحدى الأمسيات في تشرين الثاني (نوفمبر) 1954 ، أحضر أحمد الشراقي وجماعته المعتادة وثيقة جديدة أخرى ليتم ترجمتها. وضع نصب عينيه "جيش التحرير الوطني".
كان هذا هو النداء الأول للأخير الذي تم توجيهه في شكل نشرة موجهة إلى الشعب الجزائري. أصبح كل شيء واضحا.
صفحة 136.
كان قبطان غرفة معادلة الضغط ، التي تم تركيبها في بداية أكتوبر 1955 مع مجموعة من الجنود في نفس المدرسة التي درست فيها ، قد ألقى القبض على العديد من الأشخاص الذين تعرض لهم لتعذيب فظيع قبل إعدامهم في وسط السوق وكان أحمد الشراقي قديري وسي أحمد مدني نغيور وسي أحمد حوحو من أوائل الشهداء. خوفا من حدوث نفس الشيء لهم ، أخذ بعض المجموعة زمام المبادرة من خلال الانضمام إلى . كان هذا هو الحال مع بومدين الغازي.
قديري محمد
GADIRI MOHAMMED
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