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TLEMCEN: colloque sur la restauration du patrimoine culturel et l'identité de la ville.

Tlemcen : rencontre « quand la restauration du patrimoine participe à la construction de l’identité de la ville ».

Par Gadiri Mohammed

Une rencontre "quand la restauration du patrimoine participe à la construction de l'identité de la ville" a été tenue ce jeudi au Palais de la culture Abdelkrim Dali d'Imama, dans le cadre du Programme d'appui à la protection et valorisation du patrimoine culturel en Algérie, organisé en collaboration avec la direction de la culture en présence des architectes du patrimoine et d'autres professionnels impliqués dans les décisions sur la restauration.

En effet, l'objectif de cette rencontre est d'ouvrir le débat sur la nécessité d'établir un éclairage sémantique et un consensus minimal sur les approches et les types d'intervention sur le patrimoine bâti. Aussi, d'examiner les stratégies patrimoniales mises en œuvre à la lumière des projets d'intervention sur le patrimoine bâti réalisés en Algérie et leurs incidences, d'évaluer des projets de restauration à la lumière des principes diffusés par les documents internationaux de référence. Et en plus de diffuser les actions entreprises par le Programme Patrimoine en cours et montrer l'importance de l'inventaire dans le processus de gestion et de protection patrimoniale.

Pour cette journée, c'est Mme. Silvia Cravero experte principale de l'unité de l'Appui au Programme (Uap) qui a donné une introduction sur le contexte de la rencontre et présentation du programme, de l'ouverture par le modérateur Boussad Aiche architecte et maître de conférences expert, la présentation de trois projets de restauration à Tlemcen.

l s'agit du minaret d'Agadir par l'architecte Yacine Fardeheb, le Complexe de Sidi Boumédiène par l'architecte Malek Ait Ouhamou, le palais royal de El Mechouar par Abessamad Chiali architecte des monuments et sites historiques.

En plus d'une communication sur approches et perspectives dans la restauration archéologique : exemple à l'international, de Mme Teresa Patricio architecte du patrimoine Belgique, expert, Quels choix pour l'intervention en restauration des lacunes pour les objets mobiliers ? de Benoît de Tapol restaurateur-chimiste spécialiste en conservation préventive, expert, aussi une synthèse du débat et conclusions par Akli Amrouche directeur général chez Alternatives urbaines éditions.

Les 12 wilayas pilotes sont : Alger, Ain Témouchent, Annaba, Batna, Bejaia, Chlef, Khenchela, Mila, M’Sila, Saida, Skikda, Tlemcen.

Soulignons également, que dans le cadre de la formation des 12 chargés de l'inventaire sur le terrain et recrutés par le Programme et affectés dans les directions de culture, le sixième Atelier thématique de formation est consacré à la lecture des interventions sur les biens culturels et à l'analyse critique de leur impact sur la valeur culturelle, fut tenue au Palais de la culture.

Rappelons que le Programme d’appui à la protection et valorisation du patrimoine culturel en Algérie s’inscrit dans le cadre de la coopération internationale de l’Algérie avec l’Union européenne en vertu de la Convention de financement ENPI/2011/22/22783 signée le 6 novembre 2012 d’un coût total de 24 M€ (UE -21,5 M € et Algérie- 2,5 M €).


 L’objectif global du Programme est d’accompagner la prise en compte du patrimoine culturel dans le développement économique et humain de l’Algérie à travers la stratégie sectorielle et nationale en contribuant de matière significative aux actions prioritaires de son identification et de sa connaissance ( inventaire), de sa protection (outils de protection) et de sa mise en valeur (outils des gestion et projets pilotes) par soutien en méthodologiques, en équipements et en formations, au niveau central et local dans une logique intersectorielle suivant les orientations stratégiques du ministre de la culture et de l’Etat.

 Il est à ajouter que dans le cadre de l’intersectorialité, deux projets pilotes ont été retenues pour la Casbah d’Alger (Composante A) (régénération urbaine et mise en valeur du système de fortification de la Casbah d’Alger) et Le Tombeau Imedghassen, monument funéraire, se trouve dans la wilaya de Batna commune de Boumia, à environ 40 km au nord-est de la ville de Batna : (C’est un Mausolée numide de marque berbère avec des influences puniques et grecques. Il appartenait aux rois Massyles prédécesseurs de Massinissa et remonte au III° siècle avant J.C. A proximité se trouve une nécropole sur une distance de 2 km et une dizaine de tumulus).


Quant aux projets subventionnés de ce programme, il s’agit de 18 associations .
Actions subventionnées:

Association Delphine, Dellys

Intitulé de l’action : Développement du tourisme culturel sous-marin Subvention UE : 5.056.553,19 DZD – 76,81 % du budget

Résumé de l’action

Le développement et la promotion du tourisme culturel sous-marin est au cœur de l’action de l’association qui promeut les richesses culturelles dont regorge la région de Dellys – vestiges punique, romain… – et plus spécifiquement les biens enfouis dans les fonds marins.
Le projet consiste en la promotion des vestiges culturels le long de la côte de la région de Dellys qui se situe à 50 km à l’est du chef lieux de wilaya de Boumerdes.
De multiples réunions entre des membres de l’association et des archéologues on fait ressortir la richesse de la côte de la région et la nécessité de la faire connaître et de la promouvoir tout en laissant les vertiges en l’état afin de les préserver et de sensibiliser les professionnels du métier afin qu’ils se prononcent sur la question.
L’association dispose de matériel de plongées suffisant pour pouvoir encadrer des équipes allant jusqu’à dix personnes à la fois (tenues, palmes, masques, tubas, bouteilles de plongées), elle dispose aussi d’un compresseur, d’installations pédagogiques (salles de cours et d’exposition).

Les objectifs visés par cette action sont :

  1. Valorisation et promotion des biens culturels sous-marins. En organisant des visites de sites par des spécialistes du domaine culturel et de la préservation du patrimoine culturelle. L’action entend mener des activités de sensibilisation à la préservation et à la valorisation de ses biens immergés avant leurs disparitions car ils sont livrés aux aléas naturels.
  2. Promotion du tourisme culturel sous-marin. Créer une activité autour de ce bien en vue de le promouvoir et de le diffuser au niveau régional. Encourager la création d’activités économiques autour de ce type de biens culturels.
  3. Protection des biens culturels.

Les parties prenantes de l’action sont :

  1. Les autorités locales qui sont fortement favorable au développement de toute activité concernant la promotion de la ville.
  2. La Direction de la Culture de la Wilaya ainsi que le Ministère de la Culture.
  3. La Direction du Tourisme.
  4. Les gardes côtes algériens.

Association de sauvegarde du patrimoine historique, culturel et touristique El Mouahidia, Nédroma

Intitulé de l’action : Identification, restauration, valorisation du patrimoine immatériel local et promotion du tourisme à Nédroma.

Subvention UE : 6.283 694,35 DZD – 90,00 % du budget

Résumé de l’action

L’action a pour but d’assurer l’identification, la restauration, la réhabilitation, la valorisation et la perpétuation du patrimoine culturel immatériel (PCI) local et de le rassembler sous forme de fonds documentaire numérique pour assurer sa préservation. L’action vise également la promotion du tourisme à Nédroma.
Ce fonds documentaire constituera une banque de données que chacun pourra consulter, exploiter pour des travaux de recherche sur le patrimoine ou tout simplement assouvir sa curiosité et se nourrir de principes et de valeurs humaines qui caractérisaient une époque où l’éthique était à son apogée.
Une éthique inaltérable qui demeure accrochée malgré tout au subconscient des vieilles familles nédromies, qui continuent de nous montrer que le vieux bastion de leur tradition n’est pas totalement déserté. Tradition caractérisée par un mode de vie pondéré et vertueux, de règles lucides empreintes de tolérance régissant leurs relations dans la vie commune.
Des règles rarement transgressées. Il s’agit en quelque sorte d’introduire ce PCI communautaire dans la société actuelle plus individualiste et répondre par là au devoir de faire vivre l’héritage culturel. La musique andalouse avec son cachet local, la tradition orale avec ses pratiques socioculturelles fondées sur les valeurs ancestrales de solidarité, de partage, de bon voisinage, de générosité, de tolérance, de respect de la nature déclinent et s’estompent au fil du temps. Les jeunes d’aujourd’hui sont dans L’ignorance totale de ce précieux héritage. Le projet vise à susciter l’intérêt des jeunes de Nédroma et sa région pour ce patrimoine si riche et si fécond que nous nous proposons de ressusciter, de restituer, de revivifier, de valoriser et de transmettre aux jeunes générations par l’enseignement, l’éducation et la formation.
Cette formation se fera dans la maison du patrimoine dans les domaines de la musique andalouse, du tourisme et des nouvelles technologies de l’information et de la communication. 20 jeunes recevront une formation dans les NTIC pour être en mesure d’étudier et de réaliser la numérisation des documents en rapport avec le PCI qui seront collectés en plus des nombreux manuscrits et autres documents en possession de l’association. De précieux manuscrits et autres documents concernant le patrimoine de Nédroma transférés en 1985 se trouvent au niveau de la bibliothèque nationale à Alger et à la bibliothèque de Kenadsa dans la Wilaya de Béchar. Ces documents seront également exploités pour enrichir et compléter le fonds documentaire qui sera élaboré dans le cadre de notre projet.
30 jeunes seront formés dans le domaine de la musique andalouse pour former une troupe musicale qui pourra continuer à faire vivre la chanson andalouse et le genre Haouzi avec son cachet local et assurer sa vulgarisation. Enfin 10 jeunes seront formés comme guides accompagnateurs dans le domaine du tourisme.
Les principales parties prenantes sont constituées par les jeunes écoliers, collégiens lycéens, étudiants, de l’université, jeunes diplômés sans emploi, les apprentis des CFPA, les professeurs, les enseignants, les artisans, les 300 adhérents que compte l’association, les personnes ressources, les troupes musicales de la ville, les troupes folkloriques de la région.

Association de Réflexion, d’Echanges et d’Action pour l’Environnement et le Développement (AREA-ED)

Intitulé de l’action : Valorisation du patrimoine culturel de Djebel Babor (PAC Babor). Subvention UE : 7.071.600,00 DZD – 76,07 % du budget

Résumé de l’action 

Le processus de formulation de la proposition a été mené en concertation avec l’association associée «Femme en communication » et le réseau RESART.

Une mission d’identification organisée en décembre 2014 à Babor et Oued Bared a permis de consulter les APC de Babor et Oued Bared et les 2 groupements d’artisanes et de réaliser un état des lieux et une analyse des besoins.

Objectifs globaux

  1. Contribution à l’amélioration des connaissances sur le patrimoine culturel vernaculaire algérien ;
  2. Contribution à la préservation et l’intégration du patrimoine culturel dans le développement local ;
  3. Amélioration des revenus des artisans.

Objectif spécifique

Contribution à la connaissance et la valorisation du patrimoine culturel immatériel et mobilier de Djebel Babor.

Fondation méditerranéenne du développement durable Dajnatu El Arif – Mostaghanem

Intitulé de l’action : Renforcement et valorisation du patrimoine culturel algérien par la sensibilisation des acteurs nationaux et le développement des savoir-faire de la construction traditionnelle à travers la formation qualifiante et l’insertion socioprofessionnelle.

Subvention UE : 50.000,00 EUR (5.893.000,00 DZD), 71,30 %

Résumé de l’action

La fondation Djanatu ‘Al-Arif (FMDD) œuvre pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel algérien, elle s’est donnée pour mission la gestion des archives : mémoire d’un peuple et d’une nation. Ainsi, la fondation a déjà dans son fond documentaire : 6000 ouvrages anciens, 2000 documents manuscrits et éditions rares remontant au XVIIe siècle, périodiques (collections complètes de revues anciennes), documents iconographiques, tels que 17000 cartes postales, 75.000 photographies et diapositives, 500 affiches, plaquettes, gravures, cartes géographiques, documents audiovisuels (milliers de cassettes audio, vidéos, CD, DVD, films, interviews, séminaires, émissions radio et télévisées), objets d’art, tableaux, tentures cérémonielles, vêtements. Ce fond constitue actuellement la bibliothèque dite  » bibliothèque Adlania « . Le but de ce centre d’archives est d’éveiller la conscience des citoyens pour préserver l’identité culturelle et cultuelle et de connaître l’histoire et le patrimoine. La bibliothèque  » Adlania  » est un centre, au-delà du grand public désirant renouer avec son héritage et la civilisation musulmane, être également un vecteur au service des chercheurs, historiens et universitaires, dont l’objectif par la puissance de la toile informatique, une source de documentation et d’information sur ce patrimoine millénaire, actuellement dispersé et difficilement accessible. L’infime partie des archives du fond de  » Adlania  » et leurs éditions dans un catalogue a eu des répercussions et des résultats très prometteurs et encourageants, ce qui nous pousse à nous engager plus fortement et à amplifier notre action par ce projet de création de la bibliothèque virtuelle.
L’action vise la sauvegarde et la valorisation du patrimoine matériel et immatériel de la culture algérienne par la sensibilisation des détenteurs des manuscrits à la participation de la mise en valeurs de leurs fonds archives et la diffusion de ce fond sur internet et mettre ce patrimoine à la disposition des chercheurs et des étudiants. Objectifs spécifiques sont fixés : 1. Participer à la valorisation et la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel algérien par l’identification, catalogage, numérisation et la diffusion web. 2. Mise en place d’un laboratoire de numérisation d’une utilité générale. 3.
Contribuer à enrichir ce domaine par la transmission du savoir-faire et faire participer les jeunes à protéger ce patrimoine. 4. Contribuer à la transmission du patrimoine culturel (matériel et immatériel) par des séminaires, journées d’études et des expositions au public. .
L’association postulante est la  » fondation Djanatu ‘Al-Arif (FMDD), fondation pensée en 2003 et créée en 2007 à Mostaganem, afin de mettre en oeuvre toute action en faveur du développement durable et de l’éducation à la citoyenneté. La fondation intervient notamment dans la sensibilisation et la sauvegarde du patrimoine culturel du monde musulman, particulièrement algérien. A titre d’exemple, on cirera l’action de l’association (avec la participation de l’Association Internationale Soufie Alawiyya AISA) sur la vie et l’oeuvre de l’Emir Abdel Kader, une exposition nommée « Un homme, un destin, un message », nous reviendrons plus en détail sur l’itinéraire international de cette exposition.
Ainsi que l’exposition sur des manuscrits du Coran à Alger (Palais de la Culture) et Cannes sous le thème : « Le Coran à travers les âges », l’exposition a donné lieu à la publication d’un catalogue sur les manuscrits et l’exposition « Voilement et dévoilement » retraçant l’histoire du voile présentée en
octobre 2014, à l’occasion du congrès international de féminin au centre des conventions d’Oran. En matière de catalogue, la fondation a publié un catalogue des manuscrits de son fond d’archives (une centaine d’archives) et, en collaboration avec l’association GEHIMAB (association sur la recherche scientifique et du patrimoine de la ville de Béjaia (Bougie, nord est algérien), on rappellera également la publication d’un catalogue sur les manuscrits de la voie soufie Alawiyya en Kabylie.
Le centre d’archives « Adlania » accueille des spécialistes et un grand public venant de toute l’Algérie et de l’étranger pour, d’une part puiser des informations disponibles dans le fond d’archives et, d’autre part, également enrichir ce fond. A noter que la fondation à déléguer son archiviste pour une formation au centre des manuscrits à Adrar et à l’institut de recherche l’histoire des textes (IRHT), organisme rattaché au CNRS Français (Centre National des Recherches Scientifiques), ce stage pratique porté sur la numérisation et les savoirs théoriques et pratiques liés à la reproduction des documents anciens et délicats.
Des informations succinctes sur le type d’activités proposées, en précisant les réalisations et résultats correspondants et en décrivant, notamment, les liens/rapports entre les différents groupes d’activités.
  1. Valorisation et sauvegarde du patrimoine culturel algérien par la sensibilisation des détenteurs des manuscrits à travers des séminaires, journées d’études et expositions en public.
  2. Mise en place d’un laboratoire d’identification et numérisation des manuscrits.
  3. Mettre ce patrimoine à la disposition des chercheurs et étudiants et bibliothèques par la création d’une base de données sur internet (bibliothèque virtuelle).
  4. Contribuer à la transmission des savoirs et du savoir-faire par l’implication des jeunes dans les opérations de la collecte, numérisation et gestion.

Association féminine Oum El Mouminin – Aflou

Intitulé de l’action : La Maison du Tapis de Djebel Ammour : Autonomisation économique des femmes tisseuses gardiennes du patrimoine de la région d’Aflou.

Subvention UE : 6.281.702,28 DZD – 90,00 % du budget

Résumé de l’action

Il s’agit d’aménager, équiper et rendre visible le local mis à disposition par l’APC d’Aflou, d’une superficie d’environ 100 m², pour abriter la Maison du tapis de Djebbel Ammour. En effet, il semble important de marquer le territoire par la présence visible pour toute la communauté d’un espace dédié aux femmes tisseuses de la région.
Cet espace abritera les activités du projet, notamment, l’organisation de l’apprentissage et de la production, l’exposition des tapis produits, ainsi que l’organisation de la vente. La commercialisation des tapis est le point nodal du projet. En effet, les tapis des tisseuses d’Aflou souffrent de l’absence d’une vraie stratégie de commercialisation qui couvre les marchés régionaux et nationaux, à court et moyen terme, et internationaux à long terme.
A mi-parcours du projet, après 6 mois de mise en oeuvre, une coopérative sera créée par les femmes tisseuses avec le soutien de l’AFAOM. Les fondatrices de la coopérative seront soutenues dans le cadre du projet pendant la première année de mise en fonction de la coopérative qui est appelée à devenir autonome à la fin du projet.
L’équipe de coordination du projet procèdera à l’animation du réseau de tisseuses. Elles commenceront par identifier les jeunes filles apprenties qui pourront être encadrées au sein de la
Maison du tapis par une tisseuse expérimentée et connue pour son talent. Des visites à domicile aux tisseuses de la région, seront réalisées pour la présentation du projet et des aides proposées et pour sensibiliser à l’intérêt d’intégrer un réseau de tisseuses et obtenir leur adhésion pour la création d’une coopérative.
Le soutien à la production de tapis sera apporté par l’équipe du projet aux tisseuses qui peuvent se déplacer vers la Maison du tapis comme il sera proposé aux tisseuses à domicile par l’approvisionnement en matière première, le suivi de la production et la collecte des produits finis en vue de leur commercialisation.
Des initiations en gestion, comptabilité et commercialisation des produits d’artisanat seront proposées en vue de préparer les tisseuses à la création d’une coopérative.
Afin d’optimiser les possibilités de commercialisation des produits d’artisanat de Djebbel Ammour, une attention particulière sera accordée au développement des capacités créatrices et novatrices des tisseuses avec l’appui des experts de la Chambre de l’Artisanat et des Métiers (CAM). En effet, d’une part, il est important que l’artisanat ancestral puisse être transmis aux jeunes générations ; d’autre part, les jeunes générations seront encouragées à donner une nouvelle empreinte à ce patrimoine afin de l’enrichir, le développer et le moderniser.
La valorisation et la promotion du tapis de Djebel Amour sera conquise quand ce tapis retrouvera la position qu’il a longtemps occupée dans les expositions régionales et les festivals nationaux auxquels le projet compte participer avant de passer le relais à la coopérative.

Association artistique El Baha, Boussada – M’Sila,

Intitulé de l’action : Le patrimoine oral par les pratiques artistiques

Subvention UE : 4.781.172,97 DZD – 80,00 % du budget

Résumé de l’action

Les objectifs de l’action sont de :
  1. Permettre à la population de la région de faire découvrir ou redécouvrir un élément du patrimoine local méconnu ou tombé dans l’oubli.
  2. Faciliter la conservation du patrimoine documentaire local avec les techniques les mieux appropriées.
  3. Contribuer à l’identification des modalités d’actions d’éducation et de sensibilisation à la musique traditionnelle.
  4. Contribuer à prévenir la dispersion du concept de patrimoine immatériel à une quantité infinie de pratiques artistiques et culturelles.
Les pratiques coutumières, techniques, artistiques, et langagières sont des traits culturels qui sous-tendent des valeurs communes.
Elles méritent d’être documentées, sauvegardées, valorisées et transmises parce qu’elles constituent au même titre que des biens mobiliers et immobiliers un héritage significatif auquel les habitants de la région de Bousaâda sont attachés et dont ils tirent une fierté.
Le renforcement, par la désignation, des symboles de la vie collective et des marqueurs identitaires que sont les éléments du patrimoine immatériel pourrait même jouer un rôle déterminant dans la construction des références culturelles et identitaires des Bou Saâdis.
L’association oeuvre dans le domaine des arts traditionnels, en particulier en ce qui concerne le chant, le conte, la chanson, la musique et la poésie issus de la transmission orale.
Ces arts comprennent un bagage de contenu faisant généralement partie du domaine public.
La région de Bousaâda est d’ailleurs reconnue pour abriter un nombre impressionnant de documents d’archives liés à des chansons, des contes ou des pièces musicales qui ont traversé le temps.
Outre leur contenu, ces arts mettent également de l’avant des esthétiques, des techniques, des structures narratives ou musicales, certains instruments de musique particuliers, etc. La détermination exacte de ce qui constitue un art fondé sur la tradition peut donc dépendre en partie de ces facteurs consensuels.
La chaîne de transmission nécessaire à cette revitalisation :
  1. Collectage
  2. Archivage / ressources documentaires
  3. Pédagogie / formation
  4. Valorisation

Association de Ksar pour la culture et la réforme, Ouargla,

Intitulé de l’action : Formation sur le savoir-faire de la maçonnerie et fabrication de matériaux de construction locaux (Timouchent)

Subvention UE : 5.279.878,96 DZD – 90,00 % du budget

Résumé de l’action

L’action consiste à former une quarantaine (40) de jeunes sur l’art de la maçonnerie traditionnelle et la fabrication de matériaux de construction locaux (Timouchent).
Ces jeunes formés contribueront à la réussite du grand projet de rénovation du Ksar et les 12.000 habitants de la cité classé comme secteur sauvegardé à population dont les revenus sont modestes ne leur permettent pas de prendre en charge la totalité des coûts de la valeur de la rénovation, cette population s’accroche à ses valeurs patrimoniales de Ksar et s’entre-aide mutuellement pour accomplir les travaux de rénovation des espaces communautaires (Touiza) et même chez eux.
Depuis le classement du Ksar de Ouargla le 6 mars 1996 parmi les cités classées patrimoine national,
L’association n’a cessé d’opter pour la sauvegarde du patrimoine en matière de maçonnerie et matériaux de construction locaux.
Pour la préparation de l’action il ya lieu en premier lieu de sensibiliser la société civile sur l’intérêt et l’importance de la sauvegarde du patrimoine en ce qui concerne la construction en matériaux locaux
En second lieu, établir un listing et recensement des différents intervenants (maitre maçons, enseignants, formateurs, architectes de patrimoine, etc).
Le rôle principal des différents acteurs est de contribuer à la formation et l’apprentissage des jeunes aux techniques traditionnelles de la maçonnerie et production des matériaux locaux.
Cette formation qui s’étale sur une durée de 18 mois et qui aboutira à la formation de jeunes maçons traditionnels et de fabricants des matériaux locaux de construction.

Association El Athar CASTELLUM TUNGITALUM, Chlef

Intitulé de l’action

: Valorisation et mise en valeur de trois sites historiques d’époques différentes

Subvention UE : 4.549.396,00 DZD – 89,89 % du budget

Résumé de l’action

Une banque de donnée comprenant vingt sites historiques a déjà été réalisée par l’association El Athar Castellum Tingitanum de Chlef. Maintenant, il s’agit pour nous que ces sites soit pris en charge. Ce ci, renforcera le classement et au même temps enrichira les dossiers des sites en instance de classement.
Plusieurs sites ont bénéficié, grâce à notre travail d’un classement. Pour certains d’entre eux, les plus importants, nous voulons les mettre en avant afin qu’ils puissent bénéficier d’un plan permanent de secteur sauvegardé ou d’un plan de protection et de mise en valeur.
L’action envisagée est la valorisation et mise en valeur de trois sites d’époques différentes, par la prospection, le désherbage et le nettoyage.
La prospection permettra d’élaborer sur la base d’investigations sur chaque site, l’importance et le diagnostic sur les sites à mettre en valeur. Elle sera menée par une équipe composée de spécialistes en architecture et en archéologie, et des étudiants du département d’archéologie de l’université de Chlef.
Cette équipe sera composée de 20 éléments. Le diagnostic mettra en évidence principalement l’état de conservation de chaque site. L’équipe essayera de déterminer les pathologies, fixer les causes des dégradations et proposera à l’administration (direction de la culture), les mesures d’urgence pour chaque site. Ces travaux d’urgence permettront sans aucun doute, d’arrêter tous les phénomènes de détérioration et de dégradation. En l’équipe établira une analyse générale sous la forme de fiches d’enquêtes dans lesquelles seront sélectionnés les cas les plus critiques qui feront l’objet de mesures d’urgence.
Le désherbage est nécessaire dans la mesure où un site se situe en zone rurale et les deux autres en zone urbaine. Ceci nous mènera à associer durant les travaux, les associations locales pour le nettoyage du site, le département d’archéologie et les élèves des établissements scolaires. Ce désherbage permettra de dégager les végétations qui ont poussé spontanément, encombrant et déstabilisant les structures murales (vieux Ténès) et parties du site de Taougrite. Plusieurs campagnes de nettoyage seront menées sur les trois sites durant la période avec, en moyenne, une campagne par site et par mois.
Les parties prenantes sont constituées par la direction de la culture, la direction de l’éducation, la direction du musée national Abdel Madjid Meziane de Chlef, par la direction du Tourisme, les associations qui activent dans le domaine du patrimoine, le tout parrainé par le Wali de la wilaya de Chlef et le président de l’assemblée populaire de la wilaya de Chlef. Les présidents des communes concernées, à savoir Ténès et Taougrite sont déjà sensibilisées sur le sujet.
Il s’agit d’enrichir la documentation concernant les trois sites, de les mettre en valeur en associant les élus, les responsables de l’administration, le mouvement associatif, les étudiants et les élèves par le biais de sorties, d’expositions photos itinérantes, de séminaires de sensibilisations et de formation. Le beau libre sur les trois sites rehaussera la mise en valeur de ce patrimoine culturel.
Les deux premiers mois seront consacrés à la collecte d’information et au séminaire de lancement du projet. Puis seront effectuées les sorties auprès des populations des trois sites pour les expositions itinérantes. Des excursions seront organisées sur les sites pour déterminer les actions à entreprendre durant le deuxième et le troisième mois. L’association entreprendra l’acquisition des équipements d’entretien, mettra en place les conventions avec la direction de l’éducation et la direction des départements d’archéologie et d’architecture (3eme et 4eme mois). Puis ce sera une sortie par mois au niveau des sites. Les séminaires de formation aux techniques de plaidoirie, seront mis en place à partir du 13ème mois. Puis viendra le beau livre, le site web, le film DVD au 16ème et 17ème mois.

Association pour la préservation du patrimoine de Guerrara

Intitulé de l’action : Valorisation du patrimoine immatériel de la ville de Guerrara

Subvention UE : 4.861.287,74 DZD, 82,09 % du budget

Résumé de l’action

Le projet qui vise la valorisation du patrimoine immatériel de la ville de Guerrara, dans lequel sont envisagés des activités d’inventaire, d’identification et de diffusion du savoir et du savoir-faire ancestral. La réalisation de ce projet aura des effets positifs sur le plan social, culturel et économique ;
  1. Il renforcera le rattachement des générations actuelles avec leurs racines et appartenance culturelle.
  2. Il favorisera la créativité et la création culturelle des acteurs du patrimoine et des arts.
  3. Il contribuera au développement durable intégré de la ville.
  4. Il veillera au renforcement des valeurs de la reconnaissance de l’autrui et de la tolérance.
  5. Enfin, il servira à la préparation d’une base de données au musée « projet » de l’association et aux acteurs culturels.
Le projet touchera plusieurs parties prenantes ; d’abord les porteurs -euses de traditions et détenteurs des anciens récits, chants, folklore, etc. qui sont des vieux hommes et vieilles femmes jugés aptes à donner leur savoir et savoir-faire et qui ont affiché leurs disponibilité à participer pleinement à la première phase du projet qui est l’élaboration de l’inventaire des traditions, qui sera animé par 2 jeunes journalistes recrutés pour faire les enregistrements.
Une autre manière de faire l’inventaire est la collecte des anciens enregistrements faits par des amateurs à l’époque avec des anciennes personnalités décidées en majorité ainsi que la récupération les objets traditionnels. Au cours de la partie diffusion du patrimoine, nous aurons à consulter le club des amateurs de film de Guerrara qui est disponible à contribuer positivement au projet ainsi les groupes de théâtre et les artistes.
Pour cela, deux formations dans les techniques d’inventaire et l’identification, de conservation et de diffusion du patrimoine immatériel doivent être organisées dont sera bénéficiaires les acteurs du patrimoine, des arts et des films et documentaires.

Association « Cheikh Abou Ishak Tefayech » au service du patrimoine de la région du M’Zab (Ghardaïa).

Intitulé de l’action : Sauvegarde de 4 collections de manuscrits dans la région du M’Zab.

Subvention UE : 7.071.600,00 DZD – 90,00 % du budget

Résumé de l’action

La région du Mzab est une région riche en manuscrits d’une grande valeur sociale, culturelle, historique et spirituelle ; ils ont une signification profonde aux yeux d’un grand nombre de personnes, et sont l’objet d’un vif intérêt de la part des chercheurs et des scientifiques.
Cependant ce patrimoine de valeur universelle inestimable se trouve en situation périlleuse et est menacé de perte suite à sa dégradation par l’action de différents paramètres.
Dans le but de remédier à cela, une réflexion a été maturée au sein de notre Association et, à l’issue de laquelle la décision de réunir toutes les conditions nécessaires pour lancer une large opération de sauvegarde des manuscrits de la région du M’Zab a été prise.
Cette opération consiste à réaliser la numérisation et la sauvegarde sur supports analogiques par étapes suivant les disponibilités financières.
Le présent projet s’inscrit dans ce cadre et ce propose de réaliser des actions de sauvegarde qui toucheront à environ 464 manuscrits se trouvant dans quatre bibliothèques situées au niveau de la région du M’Zab.
Ces actions consisteront en :
  1. La sauvegarde par numérisation (conservation à moyen terme d’environs 5 années)
  2. La sauvegarde bandes LTO (conservation à long terme environ 30 ans)
  3. La protection physique des ouvrages (entretien) et installation dans des conditions mieux appropriées (dotation en armoire métalliques).
  4. Le catalogage (indexation) de l’ensemble des 464 manuscrits objets du projet.
  5. La mise en exploitation des manuscrits numérisés et facilitation de l’accès aux différents utilisateurs (chercheurs, étudiants, etc.) par l’installation sur les micro-ordinateurs dont seront dotées les bibliothèques détentrices.
  6. Les actions de soutien telles que :
    1. Formation (training) des opérateurs sur la numérisation, l’entretien et le catalogage des manuscrits.
    2. Sensibilisation des détenteurs de collections de manuscrits sur la sauvegarde des manuscrits.

Association touristique et de préservation du patrimoine

Intitulé de l’action : Reconstitution et valorisation des anciens métiers de la vallée d’El-Ouata

Subvention UE : 6.352.654,00 DZD – 90,00 % du budget

Résumé de l’action

La reconstitution des savoir-faire traditionnels en ouvrant un chantier de formation afin de transmettre cet héritage aux générations futurs. Les séances de travail étalées sur 45 jours, sous forme de sept séances d’ateliers d’une journée, ont été modérées par le conseil scientifique qui aura pour rôle le pilotage et l’accompagnement de l’association dans ses activités, avec la définition des termes de références pour chaque activité de formation qu’aura à exécuter l’association
Les objectifs font ressortir de manière consensuelle un angle de vue par rapport aux problèmes énoncés. Il s’agit d’objectifs global et spécifiques suivants :

Objectifs globaux :

  1. Participer à la sensibilisation des pouvoirs publics à la problématique du patrimoine culturel local.
  2. Contribuer à l’intéressement des pouvoirs publics centraux à l’opportunité de la réhabilitation des ksours dans le cadre d’un développement intégré harmonieux.

Objectif spécifique :

Préserver et la valoriser le patrimoine culturel pour un développement local, améliorant le cadre de vie des citoyens.

Association culturelle Bel Horizon

Intitulé de l’action : Médiateurs du patrimoine

Subvention UE : 6.352.654,00 DZD – 90,00 % du budget

Résumé de l’action

25 jeunes seront formés au métier de médiateur culturel du patrimoine ainsi que 20 cadres animateurs de la direction de la jeunesse et du Musée National Zabana.
Il est à préciser qu’aucune institution d’enseignement ou de formation ne propose un cursus à même de créer et développer le métier de médiateur culturel du patrimoine.
Concernant les 25 jeunes, il s’agit pour l’Association Bel Horizon, de donner un métier à des jeunes en situation de chômage ou de travail précaire.

L’objectif de cette formation est double :

  1. A l’issue de la formation les jeunes pourront intervenir, à travers l’association formatrice, ou d’autres groupes organisés autour du patrimoine, voire à titre individuel, dans la protection, la sauvegarde et la réhabilitation du patrimoine culturel (matériel et immatériel) et naturel.
  2. A l’issue de la formation, les jeunes pourront exercer une fonction auprès des institutions culturelles qui manquent cruellement de profils de ce type. En effet, nous avons constaté que les activités organisées par les institutions culturelles se déroulent souvent en vase clos, hors d’atteinte du public qui pourtant en manque énormément. Ce hiatus entre l’objet culturel et le public peut être comblé par l’action du médiateur culturel. En matière de prise en charge du patrimoine, les autorités publiques et d’autres acteurs engagent souvent des actions sans consultation des populations, ni information. Le rôle du médiateur est d’intervenir en amont, pendant et en aval de toute action visant le patrimoine, en cherchant le consensus entre les différents acteurs concernés et en portant l’information au grand public visant ainsi l’implication des populations.
En ce qui concerne les 20 cadres animateurs exerçant déjà à la Direction de la Jeunesse et au Musée, la formation leur permettra de devenir plus opérationnels. Outre des savoirs dispensés en matière d’histoire générale et de la ville, la formation les dotera d’une fine connaissance du patrimoine de la ville et de sa région, par les visites qui sont prévues dans le cadre de l’action, et leur donnera les instruments et outils en matière de communication et d’organisation d’activités publiques autour du patrimoine, notamment en les impliquant dans les activités que l’Association Bel Horizon organise, particulièrement dans les espaces publics (places, boulevards, jardins, montagne, zones humides, routes culturelles).

Association Culturelle Numidya

Intitulé de l’action : Utilisation des nouvelles technologies pour la participation à la sauvegarde et à la promotion du patrimoine culturel immatériel de l’oralité Amazigh.

Subvention UE : 4.431.180,15 DZD – 90,00 % du budget

Résumé de l’action

La culture orale amazigh (contes, chansons, poèmes, cantines pour bébés, proverbes) est d’une grande richesse. De génération en génération, sa préservation a été rendue possible grâce à la transmission de la parole sous différentes formes (contes pour enfants, proverbes échangés au cours des discussions, expressions idiomatiques, poésie, etc.) afin que nous puissions la transmettre à notre tour. Ce savoir, tel que le connaissaient nos grands-parents, n’est que peu ou prou en relation avec la société dans laquelle nous évoluons à présent. En effet, avec les mutations rapides que connait la société aujourd’hui, il ne suffit pas seulement qu’une langue ou une culture soit celle de l’usage courant pour la considérer comme fonctionnelle mais il est indispensable qu’elle gagne de nouveaux espaces de communication (espace de rédaction, présence sur internet) dans la vie courante pour pouvoir y faire face aux exigences de ces changements.
La question qui se pose à l’heure actuelle est : comment pouvons-nous sauvegarder la mémoire et tout ce patrimoine culturel et le transmettre ainsi à notre tour aux générations futures ou l’adapter, en tenant compte des évolutions de la société étant donné que la tradition orale est victime du développement des nouveaux moyens de télécommunications tels que la télévision et les autres moyens de communication modernes. Ces derniers ont provoqué de grands changements dans la progression et la transmission du savoir traditionnel et ont presque banni la tradition qu’avaient nos grands mère, gardiennes de ce patrimoine, de raconter des histoires et des chansons, ce lien rompu la déperdition est devenu drastique.
Il est donc urgent de penser à sauver cet héritage dont la langue qui le véhicule et de continuer à jouer le rôle de trait d’union pour les générations futures tout en bénéficiant de ces mêmes moyens de communications modernes telles que l’informatique et l’internet.
C’est ce constat qui motive notre équipe de jeunes de réfléchir sur les méthodes appropriées ayant un impact sur le terrain pour mémoriser se patrimoine en premier lieu pour constituer une base de données riche, à base de laquelle vont être dégagé plusieurs projets pour la diffusion de ce patrimoine en le partageant sous forme d’application sur internet, sous forme de DVD multimédia, publication.

Association Diocésaine d’Algérie (ADA)

Intitulé de l’action : Restauration du site historique de Notre Dame de Santa Cruz – Oran

Subvention UE : 7.050.809,50 DZD – 89,50 % du budget

Résumé de l’action

Accroché au mont Murdjajo, Notre-Dame de Santa Cruz est situé dans un cadre paysager et historique exceptionnel, le plus emblématique d’Oran au point d’en être un des signes de reconnaissance.
Surplombant à la fois la ville, le port de Mers el Kébir et la mer, la beauté du paysage suscite grande admiration.
Le projet de restauration de Notre-Dame de Santa Cruz s’inscrit dans un programme plus ample qui s’étend à l’ensemble de la colline qui est un des moteurs du développement touristique de la ville
D’Oran, avec le fort de Santa Cruz, et tout au sommet, la Kouba de Sidi Abd el Kader.

Les objectifs de l’action :

On distingue sur le site de Notre-Dame de Santa Cruz, outre la tour et la statue de la Vierge, trois autres lieux à restaurer et remettre en valeur :
  1. les terrasses de la galerie qui peuvent constituer un lieu de promenade panoramique aujourd’hui fermé au public ;
  2. l’esplanade qui offre un lieu de rencontres propice aux activités citoyennes et culturelles ;
  3. la chapelle conçue comme un lieu spirituel.
L’enjeu véritable de ce projet est en effet de donner vie et sens à cet espace et de permettre aux
Oranais d’aujourd’hui de s’approprier le site de Santa Cruz et d’en faire un véritable lieu de rencontres des personnes, des cultures, des époques.
Une description des principales parties prenantes, de leur attitude vis-à-vis de l’action et de toute consultation engagée avec elles.
Association demandeur  » ; Association Diocésaine d’Algérie (ADA) : Association de droit algérien, qui couvre l’ensemble du territoire algérien. Elle a déjà été associée aux récentes restaurations des basiliques de Notre-Dame d’Afrique à Alger (2007-2010) puis de Saint Augustin à Annaba (2010-2013) avec, à chaque fois, un programme ambitieux mais qui s’est avéré efficace, de mise en place d’un chantier-école. Monsieur le Wali d’Oran a demandé à l’ADA, de conduire la restauration de
Santa-Cruz. Fonctionnellement, cette responsabilité est déléguée à l’Évêque d’Oran.
Association co-demandeur Santé Sidi El Houari (SDH) : implantée sur un site historique composé de deux monuments.
Ce site en ruine, d’une superficie de 6000 m² concédé par la Wilaya d’Oran en 2008, a été occupé par les bénévoles de l’association à l’état de friches en 1991. Attribué pour une durée indéterminée en
2008 pour réaliser les objectifs de SDH, il est actuellement le siège d’une Ecole-chantier de formation aux métiers traditionnels du bâti ancien ainsi que le cadre de diverses actions de formation associatives et d’animation culturelle avec de nombreuses associations partenaires qui ont exprimé le besoin de formation et d’échanges inter-associatifs.

Association Santé Sidi El Houari (SDH) / Oran

Intitulé de l’action : Restauration du site historique de Notre Dame de Santa Cruz – Oran

Subvention UE : 7.071.600,00 DZD – 84,06 % du budget

Résumé de l’action

Les personnes ciblées par ce projet sont principalement des jeunes déscolarisés du secteur de Sidi el
Houari qui vivent dans des conditions économiques très difficile et socialement vulnérable.
L’école chantier SDH vise à les intégrer dans la vie sociale en mettant l’accent sur la formation action au sein du chantier opérationnel de Santa Cruz. Aussi bien le chantier de Santa Cruz que l’école chantier de SDH sont les atouts majeurs pour le développement des métiers d’une part, et le renforcement d’autre part, des capacités des artisans adhérents à la Chambre d’Artisanat et des Métiers d’Oran (CAM).

Association pour la promotion de la lecture enfantine « le petit lecteur » / Oran

Intitulé de l’action : Si le Goual m’était conté

Subvention UE : 7.068.771,36 DZD – 84,06 % du budget

L’objectif global

La promotion des arts du récit et de la parole ; il s’agit pour nous de faire découvrir aux adolescents et aux jeunes à travers une série d’activités l’ensemble des arts du récit et de la parole, de les amener à se les approprier, de pratiquer ces arts et former à de nouveaux métiers.

Objectifs spécifiques

  1. Susciter l’intérêt aux arts de la parole et de l’oralité auprès des enfants et des jeunes : des ateliers formatifs et informatifs sur le conte est fondamental non seulement pour leur faire découvrir et aimer cet art mais aussi pour qu’à leur tour ils puissent s’en approprier et le pratiquer.
  2. Promouvoir le métier de conteur professionnel : il s’agit pour nous d’assurer des formations aux techniques artistiques du conte au profit des jeunes comédiens ou autre jeunes passionnés du conte ; ces formations seront réalisées par des conteurs professionnels.
  3. Promouvoir le conte en tant quart à part entière : Pour ce faire ; nous organisons le festival du conte dont les activités touchent les établissements scolaires, les associations, les espaces culturels et publics ; il s’agit pour nous d’inviter des conteurs algériens et étrangers afin de faire découvrir à un public large tout âge confondu les contes du terroir ; les contes du monde et le conte contemporain.
  4. Préservation de la littérature orale de la déperdition : Une autre manière d’aborder notre littérature orale serait d’envisager la collecte de nos contes ; c’est-à-dire les fixer sur un support audio- visuel et écrit quel qu’il soit afin de les sauver de l’oubli et de la déperdition.
  5. Démultiplier les expériences autour du conte au niveau régional et national : il s’agit pour nous de se déplacer vers plusieurs Wilayas à la rencontre d’associations à caractères culturels afin de partager notre expérience sur le conte, organiser des représentations de conteurs, des tables ronde autour de la littérature orale et outiller les jeunes au niveau régional afin que cette belle expérience de sauvegarde de notre patrimoine immatériel puisse être démultipliée.
  6. Lancer la réflexion et promouvoir la production et la recherche sur les thématiques de la littérature orale : de nombreuse études sont menées aujourd’hui sur la transcription du conte, son utilisation dans l’apprentissage de la maturité à tous les niveaux de la personnalité humaine, ses fonctions thérapeutiques, éducatives initiatiques ou pédagogiques. Notre association s’appuiera sur son réseau partenarial composé de chercheurs, de conteurs professionnels, d’écrivains et d’illustrateurs pour lancer cette réflexion.

Association Art & Création, Ghardaïa

Intitulé de l’action : Tente « Khaima » du patrimoine oral

Subvention UE : 6.424.666,46 DZD – 90,00 % du budget

Résumé de l’action

Parlant du patrimoine immatériel, nous ramène à parler de tous ce qui caractérise la région en poésie, la danse, le folklore, le chant populaire, vêtements et mariages traditionnels, aussi les plats traditionnels et l’artisanat.
Cependant, au fil du temps, ces coutumes et traditions ont commencé à disparaitre peu à peu an vu des changements dictés par la mondialisation, les nouvelles technologies et l’ouverture sur le monde extérieur, ce qui nécessite une réflexion sur l’élaboration des plans et des actions pour faire relancer ce patrimoine afin qu’il reste en continuité aux générations futures et l’empêcher de disparaitre.
Ainsi, à travers la préservation de ce patrimoine culturel sous toutes ces formes, on peut créer une communication et continuité entre l’ancienne et nouvelle génération.
D’autre part, mettre à la disposition des intéressés dans ce domaine, chercheurs et étudiants universitaires une banque d’information leurs permettant de s’y référer dans leurs recherches à travers les différents activités proposées dans ce projet, et qui n’est pas disponible et n’existe pas actuellement, espérant que notre projet permettra de la créer.
Les objectifs de notre projet vise à valoriser et sauvegardé le patrimoine oral et ceci par le recensement et collecte du patrimoine Oral et la réhabilitation, soutien et renforcement des capacités des associations et groupes folkloriques locaux activant dans ce domaine.
Quant aux activités réalisatrices et réalistes, les résultats en sont :
  1. Tente (Khaima) disponible et équipée pour accueil, enregistrement et exposition des activités et travaux sur le patrimoine oral.
  2. 4 associations locales et 08 groupes folkloriques qualifier et renforcées.
  3. Au moins 5 types de patrimoine local sont recensés.
  4. Atelier pluridisciplinaire crée et équipé.
Tout cela avec la coopération des organismes locaux ainsi que la direction de la Culture, de la
Jeunesse et des Sports de la wilaya de Ghardaïa d’une part et d’autre part l’invitation des spécialistes en sociologie, histoire et des experts en formation, qui leur apport permet la participation à la réalisation des objectifs de ce projet.

Association de Développement Local Solidaire Tizi Ouzou

Intitulé de l’action : Préservation et valorisation de l’artisanat traditionnel dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

Subvention UE : 4.125.100,00 DZD – 67,44 % du budget

Résumé de l’action

L’artisanat a été identifié comme un véritable atout du territoire, tant au niveau patrimonial que socio – économique, mais souffrant d’un manque de reconnaissance et d’un certain délaissement. Par ailleurs, les acteurs locaux, dont l’Assemblée Populaire de la Wilaya (APW) et la Chambre d’Artisanat et des Métiers (CAM), ont souligné la nécessité de soutenir et redynamiser l’artisanat. Des visites de terrain ont mis en avant son importance à travers ses multiples dimensions (patrimoniale, culturelle, sociale, artistique ou encore économique), sa richesse et sa diversité menacées, son potentiel de résilience par rapport aux activités du secteur primaire, mais aussi les enjeux qu’il porte (préservation du patrimoine, développement local, problématique du genre, etc.).
Dans ce cadre-là, un travail de concertation avec les acteurs locaux a été mené en vue d’identifier les axes d’intervention du présent projet.

Objectif global

Contribuer à la valorisation et à la reconnaissance des savoir -faire artisanaux ancestraux comme éléments de patrimoine à préserver et comme vecteurs de développement local.

Objectifs spécifiques

  1. Lutter contre la perte des savoir-faire traditionnels et la menace de disparition de certains métiers artisanaux.
  2. Valoriser socialement et économiquement l’activité artisanale.
  3. Promouvoir les savoir-faire et les produits artisanaux de part et d’autre de la Méditerranée. 
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Gadiri Mohammed Presse Électronique d'informations Tlemcen 

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