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Tlemcen : Le n.24 de la Revue El Djawhara

Tlemcen : la revue « El Djawhara » éditée par le ministère de la culture.
 "Cette réussite est celle de l’Algérie entière » 
Le dernier numéro de la revue bimensuelle El Djawhara éditée par le ministère de la culture a consacré ses pages à la clôture de la manifestation internationale, les bilans des départements , une interview exclusive de la ministre de la culture Mme Khalida Toumi, le mois du théâtre pour enfants et un hommage au défunt premier président de la république algérienne démocratique et populaire de l’année 1962 à 1965.
Cette manifestation, qui a consacrée Tlemcen comme capitale de la culture islamique, a permis au public algérien de découvrir aussi les trésors culturels de pays lointains, des us et coutumes des différentes régions d’Algérie et un pan entier de l’histoire nationale a indiqué l’éditorialialiste.
Il a ajouté qu’un grand hommage est donc rendu à l’Isesco qui a choisi Tlemcen, capitale de la culture islamique, au président de la République Abdelaziz Bouteflika qui l’a parrainé et au ministère de la culture qui a veillé à son bon déroulement, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui ont travaillé nuit et jour pour réussir cette grande fête que nous ne sommes pas prêts d’oublier.
Il est du devoir de tout un chacun, hommes et femmes de culture, artistes et musiciens, chercheurs et historiens, de redoubler d’efforts pour que Tlemcen demeure une capitale culturelle pour l’éternité.
C’est une clôture en apothéose au palais de la culture qui a vibré « par un programme lyrique comportant trois parties, mystique, symphonique et patriotique. Un programme couvert en tandem par l’orchestre symphonique national, dirigé tour à tour par le maestro syrien Missak Baghboudarian et le compositeur algérien Rachid Saouli, avec comme chef de chœur Rabah Kadem, et la troupe des cornemuses (fanfare) accompagnée du chœur de la garde républicaine. La chorale de Alhane wa Chabab était dirigée par Kouider Bouziane.
Aussi, le ballet national a présenté un spectacle intitulé Rihla fi biladi (voyage dans mon pays), d’après l’œuvre du chorégraphe bulgare Giorgi Abratchev.
Ce spectacle a reposé sur une douzaine de tableaux représentatifs des différentes danses traditionnelles de l’Algérie (Chaoui, Tlemcenienne, Kabyle, burnous, reguibat, fantasia, algérois, targuie, etc.) Le nombreux public présent a été gratifié de programmes comportant des danses traditionnelles élaborées et qui reflètent les différents aspects de la vie quotidienne du peuple algérien.
Par ailleurs, la ministre de la culture a procédé à des inaugurations de nouvelles structures.
Un autre article a été consacré sur le mois du théâtre avec la participation des troupes de dix théâtres régionaux, des coopératives et associations et dix troupes locales ont sillonné les cinquante trois communes dont certaines déshéritées ayant fait connaissance avec le quatrième art pour la première fois.
Un autre article a porté sur Yosra Zekri, la soprano tunisienne. Elle a chanté accompagnée de l’orchestre symphonique national.
L’Algérie pleure son héros est le titre d’un autre article consacré au premier président de la République Ahmed Benbella. deux pages qui lui ont été réservées avec des photos.
Il y a également la page « anglais » et des impressions générales.
Dans ce bimensuel, huit pages ont été consacrées également à une interview exclusive de la ministre de la culture Mme Khalida Toumi que nous reproduisons quelques extraits avec en gros titre « cette réussite est celle de l’Algérie entière » :
« En ma qualité de présidente du comité exécutif de la manifestation, je devais assumer pleinement mes responsabilités. J’ai toujours dit à mes cadres que nous sommes «les ouvriers de la République et fiers de l’être», et que nous devons faire convenablement le travail qui nous est demandé. Nous n’avions d’autres choix que d’être présents et de veiller à la réalisation du programme dans le moindre détail.
Ma pensée va vers celles et ceux qui ont sacrifié leur vie de famille, leurs vacances et leurs jours de repos et pour ceux qui, dans l’adversité et l’hostilité, ont résisté et surmonté toutes les épreuves. Mon admiration va vers les bureaux d’études et entreprises algériennes qui ont travaillé avec abnégation et sans fléchir pour réaliser les projets en dépit des tracasseries administratives de toutes sortes.
Je ne peux m’empêcher d’exprimer ma reconnaissance à Monsieur le président de la République et à Monsieur le Premier ministre, président du Comité national, pour tout le soutien qu’ils nous ont accordé tout au long de cette manifestation ».
A une question sur les difficultés majeures rencontrées sur le terrain ? Mme la ministre a indiqué que : « J’estime que le plus important est d’avoir réussi à réaliser notre programme et d’avoir surmonté beaucoup d’obstacles et d’embûches. Je suis triste de n’avoir pas réussi à réaliser le seul projet en instance, celui de la rénovation et de l’ouverture au public de la salle de cinéma «le Lux» et de certains projets afférents au patrimoine culturel en raison des problèmes d’ordre juridique et de coordination intersectorielle. Comme je suis aussi triste que la situation financière de certains bureaux d’études et
entreprises n’aient pas été régularisées alors qu’ils ont réalisé le travail qui leur a été demandé. Nous avons assumé nos responsabilités. Aux autres parties d’assumer celles qui relèvent de leur autorité et de leur compétence ».
Sur la réussite sur tous les plans de cette manifestation culturelle internationale ? Elle répondra : « Cette réussite est celle de l’Algérie toute entière. Elle témoigne de la capacité grandiose de notre peuple à relever les défis et réussir des exploits.
A travers la culture, nous avons œuvré au rayonnement de l’image d’un pays qui marque son retour sur la scène internationale et d’un pays fort par l’intelligence et les talents de ses enfants. Les retombées de ce succès sur notre pays ne peuvent être que positives sur tous les plans et ne feront que consolider notre place dans le concert des nations ».
« C’est avec un pincement au cœur que nous clôturons cette manifestation, car nous y avons mis beaucoup d’amour et beaucoup d’efforts, et parce que nos concitoyens et Tlemcen elle-même y ont adhéré avec ferveur et enthousiasme.
Nous devons clôturer la manifestation car tel est le règlement qui régit les manifestations relatives aux capitales culturelles ».
Si vous deviez vous adresser à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à cette manifestation, que leur diriez-vous ? « Je dirai «merci», «merci d’exister». Merci d’avoir relevé le défi. J’ai toujours eu confiance en vous. Je suis fière de partager avec vous la carte d’identité, notre territoire, notre culture, notre histoire et le drapeau. Je suis fière de partager avec vous de beaux rêves pour un avenir commun radieux.
Merci de nous avoir offert des moments de bonheur et de communion partagés avec notre peuple qui renoue avec la paix, la stabilité et la joie de vivre. Merci à tous les acteurs nationaux qui ont contribué à la réussite de cet évènement. Merci pour leur immense talent créatif, leur engagement et leur haut degré de conscience nationale et patriotique.
Merci à la population de Tlemcen qui a dignement représenté tout notre peuple par son hospitalité, sa générosité et son adhésion extraordinaire. Merci aux participants étrangers d’être venus et d’avoir contribué à la réussite de la manifestation ». Tahya El-Djazaïr, Allah yarham echouhada.
Gadiri Mohammed Tlemcen 

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