Un colloque national sur " les expérimentations nouvelles dans le roman Algérien », en hommage à la défunte Dihya Louize (1985/2017) a été organisé par le palais de la culture "Abdelkrim Dali " d'Imama, ce lundi 30 avril 2018, en présence des romanciers, poètes, écrivains, responsables des maisons d'édition, universitaires et artistes a-t-on constaté sur place.
En effet, pour cette première édition nationale, le
directeur du palais de la culture Noureddine et le président de l'organisation,
le poète et écrivain Noureddine Mebkhouti et Abdelkader Zitouni ont souligné
dans leurs interventions l'objectif de ce colloque national qui vise avant tout
le partage d'idées, les nouvelles expérimentations dans le roman Algérien, de
l'écriture, le processus et thématiques choisies, pour qui écrire, un lectorat
ciblé ou autres, la diffusion, les étapes essentielles et techniques pour
réussir à l’écriture et la vente etc.
Des recommandations ont
été consignés dans ce sens en vue d'améliorer tout le parcours.
Les participants : Nahida
Benkhalfa Tebessa, Abdelwahab Aissa Djelfa, Difallah Abdelkader de Naama,
Mohammed Lamine Berrabie Msila, Mohammed Djafar Mostaganem, Mohammed Benziane
Oran, Abdelwahab Benmansour, Allam Houcine Tlemcen, Kamel Karror maison
d'édition à Sétif, Sidi Mohamed Benmalek, Mohammed Chérif Benmoussa.
Rappelons que cette jeune romancière Dihya Louize de son vrai nom Louiza Aouzelleg est décédée le 29 juin 2017 à Bejaia à l'âge de 32 ans, des suites d'une maladie.
Née en 1985 à Béjaïa, elle avait composé son premier poème à l'âge de 13 ans, avant de s'intéresser plus tard au roman, à l'âge de 16 ans.
D’expression trilingue (Tamazight, Arabe et
Français), elle a à son actif plusieurs œuvres. Son dernier roman écrit en
Tamazight et intitulé « Igenni d tmurt » (ciel et terre), a été récompensé du
prix Mohamed Dib en 2016 et a participé à plusieurs manifestations littéraires
en Algérie et ailleurs, notamment aux Emirats arabes unis.
gadiri mohammed
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