TLEMCEN : une journée d’étude sur la réhabilitation des subéraies incendiées et reboisements.

Une journée d’étude sur la réhabilitation des subéraies incendiées et reboisements (JERSIR Tlemcen)est prévue le 16 janvier prochain à l’auditorium , nouveau pôle, de la faculté des sciences de la nature et vie et de l’univers, département d’agro foresterie de l’université Abou Bekr Belkaid de Tlemcen selon le professeur Bouhraoua Rachid Tarik président du comité scientifique.

Le programme comportera des conférences plénières, des présentations orales et affichées, -un atelier, des stands d’exposition avec documents, photos, matériels,

produits industriels, une sortie scientifique à la subéraie incendiée à Zarieffet , pépinière, et touristique.

Les principaux thèmes portent sur les conséquences économiques des subéraies incendiées sur le marché et le commerce du liège ; la qualité du liège flambé et la

bouchonnerie, les techniques de récupération des subéraies brûlées et leur mise en production, répercussions des effets des incendies de forêts sur le sol, répercussion des effets des incendies sur la croissance des arbres et la productivité subéreuse, impact des incendies de forêts sur la vie animale et processus de recolonisation du milieu, autres thèmes en relation avec les feux de forêts et la subéraie...

Gadiri Mohamed. 08 janvier 2013.

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RÉSUME DE LA JOURNÉE D ETUDE.
Tlemcen : Un débat sur la réhabilitation des subéraies incendiées et les reboisements à l’université.
Les enseignants chercheurs du département des Sciences de l’agronomie et des forêts et le laboratoire de la gestion conservatoire de l’eau, sol et forêts (faculté des Sciences de la nature et de la vie et Sciences de la terre et de l'univers) de l’université Abou-Bekr Belkaid de Tlemcen ont organisé, deux journées d’études internationales sur «la réhabilitation des subéraies incendiées et reboisements» où plusieurs spécialistes de la rive Nord du bassin méditerranéen (France et Portugal) ainsi des chercheurs et doctorants des universités et centres de recherches algériens, les conservations des forêts, l’institut national de la recherche forestière, ont participé à cette manifestation scientifique les 16 et 17 janvier 2013.
Au cours de ces journées une vingtaine de communications ont été présentées à l’auditorium de la faculté des sciences avec des thèmes liés aux feux de forêts et les conséquences sur les subéraies, les reboisements en chêne liège, la réhabilitation des subéraies incendiées, la session ateliers et posters, des stands d’exposition (documents, photos, matériels, produits industriels...), une sortie scientifique (subéraie incendiée à Zarifet, pépinière) et touristique.
Le Dr. Haddouche Idriss de l’Université de Tlemcen dira que le patrimoine forestier algérien a besoin d'être protégé plus qu’avant car la déforestation ne cesse de s'accentuer, en raison des pressions humains et les incendies de forêts répétés. A titre d’exemple, les incendies de forêt en 2012 ont été dévastateurs, dans la wilaya de Tlemcen, où plus de 15 000 ha ont été la proie des flammes, portant ainsi un sérieux préjudice à la flore et à la faune. La fréquence accrue des incendies de forêts compromet souvent la résilience naturelle de l'écosystème qui est devenu alors fragile et instable conduisant à son inévitable dégradation. Selon ce même auteur, pour une protection de la forêt contre toute forme de dégradation et pour une réelle réhabilitation des subéraies incendiées en particulier, l’application de la technologie nouvelle (Système d’Information Géographique et Télédétection) pour la cartographie du risque feux de forêt est indispensable, voir requérant, pour un réel suivi spatio-temporel.
Au cours des travaux, les participants à ces journées d’étude ont insisté sur la nécessité de faire participer les chercheurs algériens, en collaboration avec les spécialistes étrangers, dans l’élaboration d’un programme de recherche pluriannuel sur la forêt de chêne de liège après incendies.

Les principales recommandations dégagées se résument par le besoin urgent d'un cadre légal consultatif qui regrouperait tous les acteurs (chercheurs, gestionnaires forestiers, industriels, etc.) ayant comme titre, par exemple, conseil national d'orientation pour le développement durable de la subéraie et du liège : les missions, propositions de nouvelles stratégies et politiques forestières de conservation et de relance de la production en liège, (réflexion, élaboration des programmes, etc.) ; apercevoir le meilleur cadre pour assurer la diffusion et la valorisation des résultats de la recherche scientifique auprès de l'administration forestière centrale (direction générale des forêts).
Et également de la réhabilitation des 'subéraies' après feu : aménagement spécifique pour la récupération des 'subéraies' après feu ; amener une production régulière pour les industriels pour le maintien et la sauvegarde de la filière ; de revoir le mode de gestion, d'organisation et d'exploitation du liège par la direction générale des forêts en concertation avec les autres partenaires scientifiques et industriels ; d’intervenir sur les 'subéraies' incendiées en s'inspirant de l'expérience étrangère de réhabilitation (Portugaise, Française, Italienne, etc.) : des actions rapides de recépage ; d’établir un plan d'équipement de défense contre les incendies, en relation avec le niveau de risque d'Incendie pour les forêts ; d’encourager les moyens préventifs contre les feux (gestion du combustible) ; renforcer le savoir-faire en matière de reboisement : qualité du plant, sol, suivi par les entreprises, mise en défens, etc., voir les possibilités de réhabilitation des maquis à chênes-lièges, maintenir l'aire du chêne-liège, penser au reboisement en mélange : avec pin pignon, caroubier...