lemcen : la troisième édition du festival de la Photographie, 50 ans d’âge.
La troisième édition du festival national de la photographie d’art, 50 ans d’âge a été ouverte ce samedi au palais de la culture d’Imama daïra de Mansourah, Tlemcen, par le commissaire de cette exposition Mohamed Djehiche, le directeur de la culture Hakim Miloud et en présence des artistes et les professionnels de la photographie.
Ces photographies depuis l’indépendance de l’Algérie à ce jour marquent les différentes phases de développement, du paysage, des villes et villages, des portraits de personnages avec ses diversités, divers thématiques.
Ces photos sont de Mohamed Kouaci, Chanderli Djamal, Ahmed Zine Bessa, Saci Haddad, Ziani Noureddine, Khelil, El Hadi Hamdikène, Louisa Djedjaia, Smail Merazi, Allal Hachi, Sellami, Naî Kaci, Ali Boukhenoufa, Rachid Dehag, Ali Hafied, Hocine Zaourar etc. C’est aussi de rendre un hommage à ceux et celles qui ont marqué l’histoire.
En plus de cette exposition qui durera jusqu’au 30 octobre prochain, des communications sont programmées sur « Images et mémoires » de Tahar Yami, « la photo souvenir ou l’illusion du bonheur» de Badaooui Mohamed, « Deux femmes photographes, deux thématiques, une vision » de Djelfaoui Abderrahmane, de Hamid Grine…suivi de débats.
Gadiri Mohamed.,29.09.2012
Tlemcen : la Photographie avec ses 50 ans d'âge; un bonheur de laisser des traces avec des thématiques pour la sauvegarde de notre Histoire.
En marge du festival de la photographie, 50 ans d'âge, qui se déroule au sein du palais de la culture d'Imama en présence des artistes, des photographes professionnels et amateurs, des communications ont été tenues et concernent des sujets divers sur ce thème.
En effet Badaoui Mohamed sur "la photo souvenir ou l'illusion du bonheur" dira que la photo souvenir est la mise en scène d'un instant fugace, découpé dans le temps d'une vie. C'est une tentative de faire durer la jouissance d'un moment de plaisir éprouvée de telle ou telle occasion.
Qu'ils soient riches ou pauvres, puissants( ou faibles, les individus et les groupes s'offrent avec cette manière une autocélébration qui devient ainsi le certificat d'un bonheur ou d'une réussite. Captée par un professionnel ou par un amateur, la photo souvenir ne retient que ce qui embellit, ce qui réunit et se partage. Elle dégage une énergie positive qui la rapproche de l'art naîf, mais renferme aussi une certaine propagande au service du culte de la personnalité. Elle est en outre, un gisement documentaire inestimable qui renseigne sur l'humain pris dans son plus simple appareil.
Quant à Djelfaoui Abderrahmane "deux femmes photographes. Deux thématiques. Une vision".
Cette conférence a pour objet d'informer sur deux travaux récents de deux jeunes photographes femmes. La première, Amira Hammami, qui est également peintre, est enseignante à l'institut supérieure des beaux arts de Tunis.La seconde, Fatifa Ouyed, est également directrice de l'école de photographie "Studio 21" à Tizi Ouzou.Le travail de la première est un travail intégralement noir et blanc sur le drame de la vieillesse; celui de la seconde, en studio et en couleur sur une manière de porter et de "vivre" les bijoux et habits anciens/traditionnels de chez nous.
Pour Hamid Grine, comment la photographie sportive et aussi celle très réussis, d'un cousin photographe m'a amené à l'écriture. d'abord en apprenant l'art des légendes, ensuite en essayant d'aller au delà des apparences de la photo en essayant de pénétrer à l'intérieur même du sujet ou de l'objet. La photo a été, pour moi soulignera t'il , une sorte d'objet qui me demandait de dépasser par les mots sa force d'évocation, sa puissance: le poids des mots et le choc des photos selon le slogan de paris-match. Exercice difficile que j'ai longtemps pratiqué avant de faire du journalisme, de la publicité en enfin de l'écriture romanesque. Tout le problème est là: comment rendre compte de la puissance figée d'une scène ou d'un portrait, que se cache derrière la photo, quels sentiments ou quelle absence de sentiments? telle est la problématique que me pose chaque fois que je dois commenter par l'écrit.
La communication sur "Images et mémoires " deTahar Yami. C'est l'histoire comme la mémoire; et ou collective. Notre mémoire enregistre les images de notre vécu. Ces images constituent notre histoire des tranches de vie. Elles sont restituées à la demande comme témoignages permettant de restituer ou revisiter un évènement.
La mémoire est faillible; peut être altérée par le temps ou par les évènements, la mémoire s'efface et disparaît avec la mort- de la personne.
l'image (la photographie) vient au secours de la mémoire comme support de fixation de la conservation des éléments de notre mémoire. On observe une inetraction entre l'image et la mémoire. l'image crée l'évocation; suscite la curiosité qui peut activer une mémoire en "sommeil". la mémoire à son tour impulse une recherche documentaire(iconographique). Qui sera la visualisation de notre histoire, de nos histoires.
Gadiri M.
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