Gadiri Mohammed Presse Électronique d'informations Tlemcen.
La fresque de la Tachfiniyya est en cours de réalisation par l'artiste peintre Bouziane Ahmed a t'on constaté sur place. Tlemcen : la Médersa Tachfiniya. Élevée par Belahcène Ali à quelques mètres au sud de la grande mosquée de Tlemcen, cet ancien Palais construit au début du XIVème siècle pour accueillir le collège des Hautes Etudes se trouvait à l’emplacement de l’actuelle Emir Abdelkader. Georges Marçais la décrit ainsi : « un décoration particulièrement élégante enrichissait tout l’édifice ». Le peu qui subsistait lors de la destruction nous donne l’idée d’une abondance du décor de céramique dont on rechercherait l’équivalent au Maghreb et en Espagne… Une telle somptuosité apparait comme exceptionnelle ». Organisé par rapport à deux axes orthogonaux, un plan allongé ( 21x9,5m) avec une cour centrale entourée d’une portique de sept arcades, est percé de deux entrées opposées en avant corps savamment sculptées le plâtre, placées sur l’axe transversal tandis que les salles de cours, opposées, terminent de part et d’autre l’axe principal sur les deux grands côtés, 2 salles étroites et rectangulaires devaient servir de dortoirs pour les étudiants. Le pavement du vestibule, les parois intérieures des salles de cours, les arcades, le porche étaient recouverts de mosaïques. Les plans furent relevés par le service du génie militaire quelques temps avant que la Médersa ne soit démolie en 1878 pour l’agrandissement de la place de la mairie (elle recouvrait l’emplacement d’une grande partie de l’actuelle place Emir Abdelkader). Le plan de la Tachfiniya signé par Duthoit, qui le rehaussera à l’aquarelle en 1872, utilise le relevé du génie civil sans complément d’informations architectoniques, contrairement au rapport manuscrit très détaillé qu’il fournit à propos de cet édifice. Les mosaïques des pavements des salles de couleur et de composition remarquables (Duthoit fait le plus grand éloge : « ces mosaïques sont d’un dessin le plus gracieux et la coloration répond à un charmant tracé. Ce sont les plus belles qui existent en Algérie… Ce serait un véritable service que de transporter au Louvre quelques uns de ces fragments. Il faut avoir en main ces sculptures pour se douter de la science et de l’habilité des artistes qui les ont composées et exécutées ») sont minutieusement relevées par Duthoit avant sa démolition et déposées au musée. Ces planches révèlent la recherche par les tracés extrêmement complexes des compositions géométriques de ces mosaïques d’une finesse et d’une harmonie sans pareil, colorées de blanc, vert, orange, jaune pourpre et brun. En 1873, Edouard Danjoy, architecte, réalise de nouveau un plan restauré qui reconstitue une partie de l’édifice, et permet une lecture fine de la projection des coupoles et des plafonds, oû même les revêtements du sol sont soigneusement indiqués. Une façade partielle exprime ‘l’état actuel’ et dévoile la monumentalité du porche par rapport à la construction. Ce porche (l’entrée du porche recouverte de céramique sculptée a été conservée et réédifiée au musée de la ville grâce au recours adressé par Duthoit et accordé par la commission des Beaux arts) entièrement décoré de faïences poly chroniques, finement taillées dans une composition géométrique savante et relevé au quart de l’échelle réelle, révèle avec exactitude l’état de dégradation dans lequel il se trouvait. Une autre aquarelle propose une restauration, en complétant les parties manquantes des mosaïques et en le haussant d’un auvent comme pour les autres édifices religieux de Tlemcen. Selon un Document.
----- cette fresque a été réalisée selon un plan d'élévation du porche de la Médersa Tachfiniya tlemcen, projet de restauration aquarelle de E. Danjoy 1873 ----------------------------------------------------------
----- cette fresque a été réalisée selon un plan d'élévation du porche de la Médersa Tachfiniya tlemcen, projet de restauration aquarelle de E. Danjoy 1873 ----------------------------------------------------------
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